Qui pour financer la culture ?

Splendeurs et misères du «patrimoine culturel»

Table-ronde dans le cadre du séminaire Actualité Critique de l'ENS, organisée par Éloi Flamant, Éléna Maximin et Cyprien Rousset.

Avec les interventions de Julien Guinhut, de la Fondation du patrimoine et Françoise Benhamou, économiste spécialiste de la culture.

Qui pour financer la culture ? Splendeurs et misères du «patrimoine culturel»

Hubert Robert, Bode-Ruines de Nîmes, Orange et Saint Rémy de Provence (1789), Museum Berlin - Wikimedia commons
Hubert Robert, Bode-Ruines de Nîmes, Orange et Saint Rémy de Provence (1789), Museum Berlin - ©Wikimedia commons

 

Fondations et mécénat privés, Loto du patrimoine, financements participatifs et «crowdfunding », Pass culture… Ces initiatives témoignent d’une imbrication croissante des logiques privées et publiques dans le financement de la culture et du patrimoine. Inflexion ou rupture avec la montée en puissance de l’État culturel dans la France post-1945 ? Influence des modèles anglais et américains ? Financer la culture et le patrimoine, c'est aussi en définir le périmètre : s’y intéresser, c’est donc interroger la conception de la culture et du patrimoine comme « bien commun ». Qu’est-ce que ce caractère hybride, entre privé et public, implique en termes de choix culturels, collectifs et individuels ?