Alessandro Pignocchi

Des sciences cognitives à la BD

Créé le
Février 2016
par
Source DEC News - n°19

Post-doctorant à l’IJN en 2013-2014 au sein de l’équipe Cognition Sociale de l’IJN, Alessandro Pignocchi a étudié les mécanismes psychologiques qui sous-tendent l’appréciation des œuvres d’art.

Portrait d'Alessandro Pignocchi

Il publie en 2012 "L’Œuvre d’art et ses intentions" et en 2015 "Pourquoi aime-t-on un film ? Quand les sciences cognitives discutent des goûts et des couleurs" chez Odile Jacob.

Anent, Nouvelles des Indiens jivarosAlessandro Pignocchi dessine depuis son plus jeune âge. Il y prend tellement de plaisir qu’il hésite après le bac, entre un cursus artistique ou scientifique. Il choisit finalement la biologie et continue pendant un certain temps l’illustration en parallèle. Il arrête finalement de dessiner pendant sa thèse sur le dessin. “J’ai arrêté parce que je n’avais rien à dire”.
L’inspiration lui viendra un peu plus tard, à la lecture bouleversante des "Lances du crépuscule” de Philippe Descola.

Son post-doctorat à l’IJN terminé, il décide de partir à son tour séjouner chez les Indiens Achuar, 40 ans après l’anthropologue français, pour confronter à la réalité les fantasmes qu’avait fait naître en lui la lecture du récit de Descola. C’est à travers la bande-dessinée qu’il racontera son expérience. Il renoue ainsi avec l’illustration. “Anent, Nouvelles des Indiens jivaros” est parue le 13 janvier dernier.

Alessandro Pignocchi est aussi l’auteur du blog Puntish, une occasion d’imaginer à quoi ressemblerait le monde si nos dirigeants avaient adopté la cosmogonie animiste des Indiens d’Amazonie.