Soirée hommage à Simha Arom

Le mercredi 16 janvier 2019 aura lieu à l'École une soirée dédiée à l'ethnomusicologue Simha Arom. Elle sera l'occasion de découvrir son parcours à travers un film qui retrace la vie tumultueuse et tragique d'un jeune homme né en 1930 en Allemagne, qui à force de convictions et de travail deviendra l'un des plus éminents ethnomusicologues de sa génération.
La soirée se prolongera par une démonstration en direct des principes de la polyrythmie africaine, menée par Simha Arom lui-même. Nous avons ensuite organisé une table ronde autour de Simha avec plusieurs personnalités qui lui rendront hommage et évoqueront divers aspects de son travail et de son influence actuelle, en ethnomusicologie mais aussi chez plusieurs compositeurs contemporains. Enfin la soirée se finira sur un concert de percussions et des danses africaines pour le plaisir de toutes et tous
Pour des questions d'organisation, il est impératif de s'inscrire par le formulaire du site dédié car les places sont limitées.

Programme
 

18h - Accueil
 

18h30-19h50
"Simha"
Un film de Jérôme Blumberg
Portrait de l'ethnomusicologue Simha Arom qui, depuis plus de cinquante ans, enregistre et déchiffre des musiques du monde entier.
Il évoque son parcours en repartant sur les traces de son passé. Né à Düsseldorf en 1930, il fuit, avec sa famille, l’Allemagne nazie en 1938. Après plusieurs mois d’errance en Belgique et en France, les Arom sont déportés aux camps de Gurs et de Rivesaltes, d’où ils réussiront à s’échapper, mais les parents sont repris et envoyés à Auschwitz d’où ils ne reviendront pas.
En 1944, Simha Arom parvient à rejoindre la Palestine. Il commence à étudier la musique et entre au conservatoire.
En 1958, il est engagé comme cor solo dans l’Orchestre Symphonique de Jérusalem.
En 1963, il a l'opportunité d’aller créer une fanfare en République Centrafricaine.
Dès le premier contact, il est conquis par les polyphonies pygmées qu’il réussit à déchiffrer grâce au système de re-recording qu’il a mis au point. Il découvre alors les principes de cette musique et se consacre entièrement à l’ethnomusicologie.
Il fonde à Bangui, avec Geneviève Dournon, le Musée Boganda, musée des Arts et Traditions Populaires, consacré largement à la musique et aux instruments traditionnels. Il intègre le CNRS et son séminaire acquiert une dimension internationale.
Ses travaux et ses découvertes ont influencé de grands compositeurs contemporains comme György Ligeti et Steve Reich.
 

20h-20h30
Démonstration live des principes de polyrythmie africaine
 

20h45-21h15
Pause: échange et rafraîchissements
 

21h30-22h15
Autour de Simha Arom
Table ronde
Animée par F. Jaëck
Hommages à Simha Arom, témoignages, questions d'ethnomusicologie et apports des travaux de S. Arom à la création musicale contemporaine.
Avec :
Simha Arom
Julien André,
Karol Beffa (sous réserve)
Fabien Lévy
Francis Wolff

22h30- 22h15

Concert: Danses et percussions africaines

Ensemble Koya
Danse et percussions

Avec les percussionnistes Julien André, Ibrahima Diabaté, Moussa Héma, Cédric Yenk, et la danseuse Aminata Traoré. Koya propose un répertoire aux dynamiques puissantes et aux sonorités contrastées, puisant dans la longue tradition mandingue d’Afrique de l’Ouest, pour créer une musique qui se renouvelle sans cesse.

Cet ensemble présente des pièces du Mali et de Guinée jouées sur des tambours, où les rythmes se superposent et s’entrecroisent pour accompagner la danse. D’autres morceaux, issus des cabarets de Bobo Dioulasso au Burkina Faso, mêlent tambours et xylophones. Koya est un orchestre festif, une invitation à la danse.

 

Mis à jour le 10/1/2019