Aleksandra Walczak

Le magazine Pluton vient de publier un portrait sur Aleksandra Walczak où il y est question de son parcours en tant que femme scientifique, de sa thématique de recherche et de ses origines polonaises.

Aleksandra Walczak est chargée de recherche CNRS au Laboratoire physique théorique de l’École normale supérieure. Elle est lauréate de la Médaille de bronze 2016 du CNRS et d'une ERC Consolidator 2016.

Aleksandra Walczak, action de grâce. Pluton Magazine - 25 avril 2017

Aleksandra Walczak
Crédit photo : Département de physique. ENS-Hubert Raguet 2017 ©Pluton-Magazine

"Je trouve navrant que certaines de mes collègues se sentent obligées de se mettre en pantalon pour donner une conférence" . Est-ce que sa jeune et brillante carrière – Aleksandra Walczak est, depuis 2016, directrice de recherche au CNRS – a été plus difficile que si elle avait été un homme ? " Sans doute,  répond-elle,  mais les difficultés s’amenuisent au fur et à mesure que j’avance. Personnellement, j’ai eu la chance de bénéficier de l’encouragement de mes collègues, mais la situation reste difficile pour les femmes."

Son parcours

Après des contributions initiales sur le repliement des protéines, Aleksandra Walczak a apporté des résultats majeurs à l’étude des fluctuations dans les réseaux génétiques et les limites à la signalisation biologique qu’elles impliquent.
Elle s’est aussi intéressée à la stabilité épigénétique tout en étant capable de donner une contribution originale à l’étude de transitions quantiques exotiques dans la matière corrélée. L’universalité des outils théoriques qu’elle maîtrise lui a permis ensuite de contribuer avec brio à l’étude de questions aussi variées que la structure de généalogie dans les populations à adaptation rapide, le mécanisme génétique à l’origine de la grande diversité des récepteurs des cellules T du système immunitaire et les systèmes actifs, en particulier les vols d’étourneaux.
Pour l’ensemble de ces travaux, leur diversité et leur très haut niveau Aleksandra Walczak a reçu le prix Jacques Herbrand en 2014.